Cycle menstruel et état psychologique : leurs impacts

D'un côté, le cycle menstruel va impacter l'état psychologique durant le cycle à cause des hormones. Durant la phase folliculaire, avec la montée des oestrogènes, l'humeur va s'améliorer ainsi que la motivation et l'énergie. Il y a une tendance à être plus dynamique, confiante et optimiste et aussi à s'engager dans des activités.

Pendant l'ovulation, le pic d'oestrogènes et de testostérone peuvent faire augmenter le désir sexuel et l'énergie. Durant la phase lutéale, la montée progressive de la progestérone peut entrainer une baisse de l'humeur, de la fatigue et une instabilité émotionnelle. Pendant les menstruations, avec la chute de toutes les hormones, des symptômes peuvent apparaître (fatigue, douleur, tristesse). Tous ces changements hormonaux peuvent faire varier les émotions, la confiance en soi et la motivation ainsi que la gestion du stress.

Il existe également un trouble (le trouble dysphorique prémenstruel) qui entraine des symptômes comme la dépression, l'anxiété, l'irritabilité voire des pensées suicidaires avant et pendant les menstruations. Cela peut impacter les hormones et créer des cycles irréguliers. D'un autre côté, notre état psychologique peut influencer notre cycle. Par exemple le stress, qui affecte la production d'oestrogènes et de progestérone, peut perturber le cycle avec fonction de son intensité et de l'individu. Cela peut mener à des cycles irréguliers voire des aménorrhées. Autre exemple, les troubles alimentaires (boulimie, anorexie) impactent la production des hormones et donc la stabilité des cycles.

Pour trouver un bon équilibre entre notre cycle menstruel et notre état psychologique, certaines habitudes de vie peuvent être mises en place comme une activité physique régulière (pour améliorer l'humeur et réduire les symptômes prémenstruels), l'alimentation (car une alimentation équilibrée aide à stabiliser l'humeur) ou encore la gestion du stress (pour limiter les fluctuations émotionnelles).