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"Un être humain, ça se trompe énormément" (Jean-François Marmion)

On se trompe régulièrement sans même avoir pour excuse nos émotions. Des fois, les émotions peuvent être si intenses que cela nous mène à l’erreur. Or, la plupart du temps, nos émotions ne rentrent pas en ligne de compte. C’est simplement que nous ne sommes ni logiciens, ni statisticiens, et encore moins des machines. Il faut savoir que le cerveau est fainéant. Il va utiliser des automatismes et des intuitions pour la vie quotidienne. Les raisonnements fastidieux et consciencieux sont certes plus précis, et aussi plus épuisants pour notre cerveau.

De plus, la société et le groupe ont un impact important sur nos perceptions. En effet, pour se conformer au groupe, le cerveau est prêt à nier ce qu’il perçoit. On se trompe donc de façon volontaire pour être en accord avec l’opinion des autres.

Des études montrent que les jugements des autres transforment notre perception en vérité (Marmion Jean-François, 2018). C’est la partie de cerveau traitant la perception qui s’active et non la partie du traitement des conflits. Ce qui fait disparaitre le problème.

Daniel Kahneman (Kahneman & Clarinard, 2012) constate que nous fonctionnons à deux vitesses. La première correspond au pilote automatique. C’est-à-dire que l’on va réfléchir vite avec ce qu’on a sur le moment et sous le coup de l’émotion. Souvent, ce pilote automatique fonctionne bien, et des fois non. C’est là qu’apparait la deuxième vitesse, le raisonnement. Il est précis, subtil et appliqué, ce qui demande de l’attention et de l’énergie. C’est pour cela que notre cerveau préfère utiliser le pilote automatique, ça fait moins travailler. Néanmoins, c’est plus enclin aux erreurs.

Pour conclure, oui l’erreur est humaine et nous pouvons apprendre de nos erreurs. Et comme disait Nelson Mandela « Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends ».

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